Mon fils, mon bébé, mon petit grand

Tu as 16 mois.

Tu causes toute la journée. Tu t’appliques. Tu es fier de toi. Tu t’applaudis. Et pourtant, ni Maman, ni Papa (ni personne, en fait…) ne comprends ton langage. Charabia de bébé bourré. Je fais style, je comprends ce que tu dis, donc tu en rajoutes une couche. Tu repars dans des explications inaudibles. Et j’adore. Je me marre. Tu m’fais rire mon tout petit.

Tu n’as jamais eu besoin de doudou (à part pour le dodo). Mais quand tu vois que tes copains en ont, tu veux toi aussi un doudou. Parce que c’est COOL d’avoir un doudou. Et toi, tu veux déjà être COOL.

Tu ne vas plus chez nounou. Tu y piquais de petites colères car tu t’ennuyais. Faut dire qu’une télé quand on a 15 mois, on s’en fiche un peu. Toi, tu veux gribouiller, grimper sur le canapé, t’asseoir, te lever, t’accroupir, faire semblant de te cacher (parce qu’en réalité, seule ta tête est cachée mon lapin). Tu es un petit garçon plein de vie ! Et ça, ça fatiguait nounou -qui ferait bien de changer de métier-

Tu vas à la crèche. Tu es le plus petit dans le groupe des moyens (2-3 ans). Tu es très observateur quand tu es avec les autres enfants. Tu ne cours pas dans la mêlée. Tu prends la température et ensuite, tu joues, tu rigoles, tu t’égosilles. Et quand tu en as marre, tu te mets dans un coin avec un livre. Tu aimes avoir tes petits moments rien qu’à toi.

Tu es un petit garçon poli. Tu tends ta tête pour faire un bisou quand maman te demande de dire bonjour, et tu salues de la main pour dire au revoir. Depuis quelques jours, ta main est accompagnée d’un « OWA ». C’est mignon. Pour dire merci, tu ne te fatigues pas trop. Un « ssssssi » suffit. Papa et Maman trouvent que c’est déjà amplement suffisant. Tu es poli mon tout petit.

Tu deviens autonome. En tout cas, tu essaies. Même si tu es encore petit pour faire les choses tout seul, il y a plein de choses que tu aimes faire presque comme un grand, mon tout petit. Tu veux être changé debout (Maman et Papa ont l’impression de jouer à Twister : jeu où tu te retrouves la tête dans les genoux, dans le meilleur des cas). Tu vas, le torse bombé, jeter ta couche dans la poubelle. Tu fermes les portes (nan en fait tu les claques, mais le résultat est là). Quand il est l’heure de manger, tu vas toi même chercher ton bavoir dans la cuisine. Histoire de rappeler à Papa et Maman qu’il est temps qu’ils se bougent, tu as faim nom de nom! Tu aimes devenir grand, mon tout petit.

 En vrac, tu aimes les tobbogans, le pain beurre fromage, sautiller sur les plaques d’égout, marcher dans les cailloux, danser, faire du cheval dans les bras de Maman, appeler Papa une bonne cinquantaine de fois par jour, monter les escaliers, rester au moins 20min dans le bain.

Tu as 16 mois, et nous profitons de chaque jour avec toi. Notre fils.

                               P’tite Poulette

Bonne St Valentin !

En 5 ans et quelques, on a connu des fous rires (moi plus que toi, je crois que tu n’aimes pas montrer tes dents, ça fait trop « mec gentil ») des larmes (bon OK moi plus que toi, toi tu pleures pas, t’es un mec, un vrai), des coups de gueule (ha là ! toi plus que moi, moi je suis un ange), du placo cassé (nan il n’a pas eu mal), des ras le bol, des joies.


Aujourd’hui, on connaît la fatigue et le stress d’être Papa et d’être Maman. On se découvre autrement, sous un autre jour, et on se découvre aussi nous même. On évolue encore. Et encore.

Ce que j’apprends de toi, et ce que je découvre un peu plus de toi chaque jour ne me laisse aucune incertitude. Est ce que ça a changé par rapport à avant? Je ne sais pas, c’est possible. C’est surtout différent.Je me sens enfin apaisée, confiante et heureuse d’avoir une famille. Une famille avec TOI.

Mon amour.

Mon binôme.

Mon alter ego.

Mon Marshall.

Mon homme.

C’est certain que je t’aime plus qu’hier.

On a fondé ensemble quelque chose qui nous rend plus forts. Notre famille.

Et tu le sais (si si, fais pas l’enfant) j’ai envie de l’agrandir. D’avoir un autre Mini-Nous. Déjà parce que le premier est canon. Et que du coup, on ne peut pas s’arrêter là. On a un don. On fait des enfants canons. Ca serait juste un gâchis énorme de ne pas exploiter tout ce potentiel.

Je connais tes peurs, tes coups de flippe, et tes angoisses. Je vis avec toi ne l’oublie pas, ce n’est pas de tout repos (mais je t’aime mon amour). Mais je connais aussi ta force, ta tendresse et ton côté Super Papa Poule. Qu’est ce que je t’aime en Papa!

J’espère que tes craintes vont vite être chassées par cette poignante envie que j’aie quand je te vois. Nous construire ensemble. Tout en équilibre. Tout en amour.

Je t’aime Loulou.

Ta Poulette

 

 

 

 

Tu ne t’en souviendras plus…

…mais tu as eu 1 an. Et si les premières années de vie ne restent pas en mémoire (normal t’en as pas encore mon p’tit chat), tu as cependant, une maman qui va immortaliser ça pour toi. Pour plus tard. Quand tu voudras te souvenir, mais qu’t’y arriveras pas. Mon p’tit chat.

Tu es un matinal. Tu es une piplette aussi. T’es une piplette matinale en fait. Concerto de « yaya »et « baba ». Ton heure de prédilection, 6h. Mais tu patientes dans ton lit jusqu’à 7h car Maman préfère que tu profites encore un peu de la douceur et la chaleur de la couette avant la longue journée qui t’attend.

Pendant cette heure, tu fais des roulades, tu manges les oreilles de Doudou. Tu tapes des pieds sur les barreaux en bois. Tu mets ta couette en boule au fond du lit.

7h. Tu as un sourire plein de dents. De voir Papa ou Maman venir te chercher. Tu sais qu’un biberon tout chaud t’attend devant les Zouzous.

Hop! Sur les genoux de Maman, tu bois seul ton biberon. Comme un grand. D’un an. Quand tu as fini, c’est le début des activités. Tu ne perds pas de temps. Tu veux te mettre debout. Marcher. Courir. Alors qu’on est d’accord, tu sais à peine marcher tout seul. Tu es impatient. Tonique. Hyper impatient. Hyper tonique.

(non, tes parents ne sont pas à bout mon p’tit chat)

Maman t’assoie dans ton fauteuil « Hibou » que tu aimes beaucoup. Et tu en descends 3 minutes après. Tu joues sur ton grand tapis puzzle et en arrache autant de ronds, chiffres, losanges que tu vois. Tu sors tous tes jouets. Les jette. Ils roulent sous le canapé. T’as plus de jouets. Alors tu en cherches d’autres. Tu chouines. Y’en a plus.

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